Budapest - Semaine 1, Août 2010

Cette première semaine passée à Budapest devait me permettre d’assister à mes premiers cours à l’ESSCA, de trouver un logement, de découvrir la ville, de parler anglais avec des Etudiants en Erasmus... Mais qu’en a-t-il été exactement ? Lisez la suite pour le savoir !

1. Trouver un logement

Je commence par le point négatif, puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai toujours pas de logement. Rassurez-vous, je ne dors pas sous les ponts, mais chez un Hongrois que j’ai rencontré en cherchant des apparts (comme quoi, cette recherche a quelques bons cotés…). J’aurais dû vivre dans son appart avec 3 autres étrangers pendant tout le semestre, mais allez savoir pourquoi, il se fait « virer » de son logement par ses propriétaires, avec un préavis de 4 jours. C’est un peu ça la Hongrie : un pays ou chacun fait ce qui lui plaît, ou les touristes sont des pigeons (comme partout d’ailleurs). Donc lui n’était pas plus étonné que cela de se faire virer de la sorte, après un an de bons et loyaux services (il trouvait des locataires pour la propriétaire).

J’ai visité de nombreux apparts avec un italien, très négociateur, mais pas très organisé. Il fait visiter des apparts à des personnes qu’il rencontre sur internet, en soirée (moi par exemple). Tout est un peu fait à l’arrache, c’est en quelque sorte un agent « low-cost » qui propose des apparts « bon marchés ». Parfois, ses réflexes d’italien reprennent le dessus et il ne peu s’empêcher d’inviter une des filles présente à diner avec lui… so funny !

2. Découvrir

Si la recherche de logement n’a (pour l’instant) pas donné de résultat, j’ai en revanche découvert de nombreuses choses&personnes. Nous n’avons eu qu’une présentation à l’école mardi, avant de faire un tour en bateau sur le Danube, pour apprécier les principaux monuments de la ville. L’ambiance « Erasmus » est, comme vous vous en doutez, très sympathique : nous sommes une trentaine d’étudiants internationaux à l’ESSCA, ce qui permet de parler Anglais.

Nous avons testé 3 endroits que je recommande pour sortir à Budapest:

- Le Szimpla : situé dans une petite rue isolée, rien ne laisse présager que derrière une porte discrète se dissimule un gigantesque « café alternatif ». La déco est plutôt « récup », et on se perd dans un dédalle de salles de cours ou de squat (comme on veut) avant de s’affaler dans un de ces canapés au milieu de petits groupes bavards.

- Le morrison’s  : pub fréquenté par les étudiants internationaux, où la musique grand public et la déco « ancien temps » s’allient parfaitement. Attention : ne pas y retourner trop souvent, sinon vous risquez de ne plus aimer du tout (on y a déjà été 3 fois)

- Le Corvinteto (boite à ciel ouvert, à Blaha) : cette boite en plein air est un véritable mélange des genres : pub au dernier étage, club à l’avant dernier, déco inclassable… Je vous recommande vivement d’y passer une soirée !

J’ai également joué au football sur l’Île Margareth, couru sur cette même île (sur une piste d’athlétisme fait tout le tour de l’île, soit 5km - très agréable !). D’ailleurs, j’y ai perdu mes clefs d’appart, et ai donc dû me faire comprendre par ma voisine Hongroise pour qu’elle m’ouvre la porte… en français !

Dans la rue (et dans les restaurant), il est difficile de parler aux Hongrois de plus de 30 ans, qui pour la plupart ne parlent pas Anglais. J’ai pu discuter avec une Hongroise qui distribuait des prospectus dans la rue, pour arrondir ses fins de mois. Elle m’a avoué être très contente de faire ce job (en plus de son travail de secrétaire) qui lui permet de gagner 4€/heure (beaucoup plus que le salaire minimum d’environ 2€/heure ici). La misère et très présente, notamment dans le centre ville, ou des clochards dorment tous les 20 mètres (Blaha).

Enfin, j’ai testé la cuisine Hongroise dans un petit restaurant traditionnel. Beaucoup de plats sont à base de saucisses ou de paprika, ce qui n’est pas forcément ma tasse de thé, mais le petit bœuf qu’on m’a servi était excellent ;)

Viszlat ! (à bientôt)